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11-07-2025

Quelle est la religion en Chine ?

7 minutes de lecture

Ah, la Chine… Ce pays immense, fascinant, plein de contrastes, de traditions millénaires, de gratte-ciels futuristes et... de religions ? Oui, tout à fait. Mais pas de panique, on ne va pas faire un cours de théologie façon encyclopédie. Vous êtes là pour comprendre ce qu’il se passe vraiment du côté spirituel de l’Empire du Milieu, et on va faire ça tranquillement, en toute détente, comme si on discutait autour d’un bon thé au jasmin.

Alors, est-ce qu’on croit en Dieu en Chine ? En plusieurs dieux ? Ou pas du tout ? Spoiler alert : la réponse est… un peu tout ça à la fois ! Parce qu’en Chine, la religion, c’est un joyeux mélange de croyances anciennes, de philosophies, de traditions populaires et d’idéologies modernes. Allez, embarquez avec nous pour ce petit voyage au cœur de la spiritualité chinoise.

Une mosaïque de croyances plutôt qu'une seule religion dominante

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Avant de sortir les encens et les baguettes magiques, il faut comprendre une chose essentielle : la Chine, ce n’est pas un pays comme l’Inde avec l’hindouisme omniprésent, ni comme l’Arabie Saoudite avec l’islam ultra-majoritaire. Ici, la religion, c’est plus subtil, plus diffus, un vrai bol chinoisde croyances, de rites et de traditions, plus… chinois, quoi

Il n’y a pas UNE religion en Chine, mais plusieurs courants qui coexistent (parfois tranquillement, parfois avec des hauts et des bas). On pourrait même dire que beaucoup de Chinois sont un peu "multi-religieux" sans forcément s’en rendre compte. Ce n’est pas rare qu’une personne fasse une offrande à Bouddha, prie les ancêtres et consulte un maître feng shui — tout ça dans la même semaine.

Et puis, il y a aussi ceux qui ne croient en rien du tout. Car oui, la Chine est officiellement un État laïc (et même athée si on demande à son gouvernement). Mais dans les faits, les croyances religieuses, philosophiques et spirituelles sont encore très présentes dans la vie quotidienne, surtout dans les zones rurales.

Un petit mot sur l’histoire religieuse de la Chine

Vous vous doutez bien qu’en 5 000 ans d’histoire, il s’en est passé des choses. La Chine a vu défiler pas mal de religions, venues de l’intérieur ou de l’extérieur. Le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme ont profondément marqué la société. Puis, avec l’arrivée du communisme au XXe siècle, un bon coup de balai a été passé sur les temples. Mais comme on dit : chassez le sacré, il revient au galop.

Le bouddhisme : le plus zen des cultes chinois

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Si vous deviez ne retenir qu’une religion qui a vraiment laissé une empreinte gigantesque en Chine, ce serait le bouddhisme. Importé depuis l’Inde il y a plus de 2 000 ans, il a été adopté à la sauce locale et fait désormais partie intégrante de la culture chinoise.

Ce n’est pas un hasard si, quand on pense à un temple chinois, on imagine tout de suite une grosse statue de Bouddha qui sourit (et qui a parfois un ventre très généreux).

Les différentes écoles bouddhistes en Chine

Oui, parce qu’il n’y a pas un seul bouddhisme, mais plusieurs écoles :

  • Le bouddhisme Chan (vous le connaissez peut-être sous son nom japonais : Zen) est né en Chine. Il prône la méditation et l’intuition plutôt que les textes sacrés à lire pendant 12 heures.

  • Le bouddhisme de la Terre Pure, qui est un peu plus accessible, promet la renaissance dans un paradis pour ceux qui vénèrent le Bouddha Amithaba. Sympa, non ?

  • Et puis, dans le Tibet voisin (qui fait partie de la Chine), on trouve le bouddhisme tibétain, avec ses lamas, ses moulins à prières, ses chants gutturaux et ses drapeaux colorés qui flottent au vent.

Le rôle des temples dans la vie quotidienne

Même si tout le monde ne médite pas en tailleur tous les matins, les temples bouddhistes restent des lieux très fréquentés, notamment lors des grandes fêtes comme le Nouvel An lunaire. On y va pour faire des vœux, demander la paix dans le couple, la réussite aux examens, ou tout simplement déposer un encens "au cas où". On ne sait jamais.

Le taoïsme : la religion 100% made in China

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Oise : on cherche l’harmonie, le calme intérieur, l’unité avec la nature. Pas besoin d’en faire trop. Comme un lampion chinois qui éclaire doucement sans jamais éblouir, l’idée, c’est de suivre le Tao, le grand courant cosmique de la vie. Zen, on vous a dit

Si le bouddhisme est un importé bien intégré, le taoïsme, lui, c’est le pur produit local. Une religion/philosophie/spiritualité floue mais très influente, fondée sur un texte mystérieux : le Tao Te King, attribué à un certain Laozi (ou Lao-Tseu, pour les intimes).

Le taoïsme, c’est un peu comme du yoga philosophique version chin

Des dieux à foison et des immortels pas si discrets

Oui, parce que contrairement au bouddhisme, le taoïsme a un panthéon de divinités qui ferait pâlir un Marvel. Il y a des dieux pour les montagnes, les rivières, les villes, les cuisines (si, si !), les orages, les examinateurs impériaux… Bref, un vrai bottin.

Et il y a aussi les fameux Huit Immortels, sorte de Avengers célestes chinois, chacun avec sa personnalité, ses attributs et ses légendes. Le peuple adore les histoires autour d’eux, et ils sont souvent vénérés dans les temples taoïstes.

Un héritage visible au quotidien

Le taoïsme a aussi influencé l’art, la médecine traditionnelle, les arts martiaux (coucou le Tai Chi), et même… le feng shui ! C’est dire s’il est encore présent dans la vie des Chinois, parfois même sans qu’ils s’en rendent compte.

Le confucianisme : plus une morale qu’une religion

Confucius, ce n’est pas un dieu. Ce n’est même pas un prophète. C’est un monsieur très sérieux, né il y a 2 500 ans, qui a surtout pondu des maximes sur le respect, la hiérarchie, l’éducation, la piété filiale, la vertu... En gros, comment bien se comporter dans la société.

Pas de prière, mais beaucoup de principes

Le confucianisme n’a pas de temple (enfin si, mais c’est plus pour honorer Confucius que pour prier), pas de divinités, pas de paradis ou d’enfer. Juste un ensemble de règles de vie qui ont structuré la société chinoise pendant des siècles. Et encore aujourd’hui, quand un parent chinois vous dit « respecte ton professeur », il parle confucianisme sans le savoir — un peu comme ces gens qui se font un tatouage chinois sans en saisir toute la philosophie qu’il porte.

Une influence durable dans les mentalités

C’est peut-être la "religion" la moins religieuse, mais elle a eu un impact énorme. Même le gouvernement chinois s’en inspire encore pour promouvoir certaines valeurs "traditionnelles". Comme quoi, les idées de papi Confucius ne vieillissent pas si mal.

Les religions populaires : un joyeux mélange très local

Et si vous vous baladez dans la Chine profonde, dans les villages ou même dans certains quartiers de Shanghai ou Pékin, vous tomberez sûrement sur des petits autels avec des offrandes, des pétards, des effigies étranges. Ce sont les cultes populaires, une sorte de patchwork de traditions, souvent très anciennes, transmises de génération en génération.

Les ancêtres avant tout

L’une des grandes constantes, c’est le culte des ancêtres. On honore les membres décédés de la famille, on leur parle, on leur offre de l’encens, du thé, parfois même de l’argent... en papier. Ils sont considérés comme des esprits protecteurs, et on évite de les froisser, sous peine de mauvaise fortune.

Les divinités locales, ces stars régionales

Chaque région a ses propres dieux, ses figures tutélaires. Le Dieu de la Ville, par exemple, veille sur les affaires locales. Mazu, la déesse de la mer, est vénérée par les pêcheurs. Il y a aussi les dieux protecteurs des enfants, des marchands, des malades... Il y en a pour tous les goûts.

L’islam, le christianisme et les autres minorités religieuses

Même si la majorité des croyances en Chine sont d’origine locale, il y a aussi des religions monothéistes qui ont trouvé leur place.

Les musulmans de Chine

Ils sont plusieurs millions, surtout dans l’ouest (Xinjiang, Ningxia, Gansu…). Certains sont des Hui, des Chinois Han convertis à l’islam, d’autres sont des Ouïghours, une minorité turcophone. Ce tableau chinois de la diversité musulmane reflète une mosaïque de cultures qui pratiquent leur foi, ont des mosquées et un mode de vie spécifique, bien qu'encadré par l'État.

Les chrétiens chinois

Oui, il y en a ! Beaucoup, même. Des églises officielles reconnues par l’État, mais aussi un grand nombre de communautés souterraines, parfois persécutées. Le christianisme (catholique ou protestant) connaît même une certaine croissance, notamment chez les jeunes urbains.

Et le judaïsme, alors ?

Petit clin d’œil aux Kaifeng, une communauté juive très ancienne en Chine. Aujourd’hui, ils sont très peu nombreux, mais leur existence rappelle à quel point la Chine a toujours été une terre de passage et de croisements culturels.

Et aujourd’hui ? La religion sous l’œil du Parti

On ne va pas se mentir, la Chine moderne n’est pas vraiment un paradis pour la liberté religieuse. L’État contrôle de près les cultes, reconnaît seulement cinq religions (bouddhisme, taoïsme, islam, catholicisme, protestantisme) et garde un œil suspicieux sur tout ce qui sort du cadre.

Mais malgré ça, la spiritualité reste bien vivante. Dans les temples, les parcs, les maisons, elle se glisse discrètement entre les lignes d’une société en perpétuelle évolution. Comme quoi, même en pleine révolution technologique, certains aspects culturels ont encore leur mot à dire.

En conclusion : Alors, c’est quoi la religion en Chine ?

C’est un cocktail complexe, souvent plus culturel que dogmatique, où cohabitent philosophies antiques, traditions locales, religions étrangères, le tout sous le regard attentif d’un État pas toujours très fan des superstitions.

En Chine, on peut croire en Bouddha, consulter un oracle taoïste, respecter les maximes de Confucius et ne pas mettre les pieds dans un temple pendant six mois. Et ça fonctionne ! C’est ça, le génie chinois : prendre un peu de tout, adapter, mélanger, sans se prendre trop la tête.

Alors si un jour vous croisez un Chinois qui fait brûler de l’encens devant une statue, tout en récitant un proverbe de Confucius, avant de courir à un entretien d’embauche avec un porte-bonheur dans la poche... eh bien, vous aurez compris un peu mieux la religion en Chine.


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